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mort

2009-04-24T07:18:00+02:00

Douleur et mort, citation de Jean-Baptiste Gresset

Publié par Clementia

 

La douleur est un siècle et la mort un moment.

 

Jean-Baptiste-Louis Gresset, 29 août 1709 - 16 juin 1777 à Amiens - 

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2009-03-15T07:18:46+01:00

Mourir, citation d'Alain Bashung (décédé hier)

Publié par Clementia
Mourir, citation d'Alain Bashung (décédé hier)

Je me tue à te dire qu'on ne va pas mourir.

- Alain Bashung (dans sa chanson Mes bras), né le 1er décembre 1947 et mort le 14 mars 2009 à Paris -

Mourir, citation d'Alain Bashung (décédé hier)

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2008-10-22T10:24:15+02:00

Mourir pour des idées, citation de Georges Brassens

Publié par Clementia
Mourir pour des idées, citation de Georges Brassens

Aucune idée sur terre n'est digne d'un trépas.

- Georges Brassens, (chanson "Les deux oncles"), né le 22 octobre 1921 à Sète, décédé le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du-Fesc -

Mourir pour des idées
Paroles et Musique: Georges Brassens 1972

Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eu
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente

Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente

Les saint jean bouche d'or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d'ailleurs, s'attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire
C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté
"Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente"

Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente

Encor s'il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât
Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez
Et c'est la mort, la mort toujours recommencée
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente

O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds!
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente

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2008-05-22T07:01:53+02:00

El Desdichado - Gérard de Nerval

Publié par Clementia Merlin
El Desdichado - Gérard de Nerval

El Desdichado

Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé,

Le prince d'Aquitaine à la tour abolie ;

Me seule étoile est morte, - et mon luth constellé

Porte le soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,

Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,

La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,

Et la treille où le pampre à la rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignon ou Biron ?

Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;

J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...

Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :

Modulant tout à tour sur la lyre d'Orphée

Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

- Gérard de Nerval ("Les Chimères", 1854) -

illustration : La mélancolie (Melancholia I), vue par Albrecht Dürer

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