Le seul, le vrai, l'unique voyage, c'est de changer de regard.
- Marcel Proust -
Pensées, citations... Nous aimons la lecture, l'écriture et la réflexion. Sur ce blog, Clementia la poétesse, Théodora la rêveuse, Lorelei la passionnée de lecture, proposent au moins une pensée par jour à notre réflexion commune. Une citation, un sujet de débat, selon l'humeur du moment... Nous espérons avoir le plaisir de lire de nombreux commentaires de votre part. Merci d'avance ! (PS : pour être tenus au courant de toutes les publications du blog, PENSEZ A VOUS ABONNER A LA NEWSLETTER !)
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2007-03-31T07:59:04+02:00
Le seul, le vrai, l'unique voyage, c'est de changer de regard.
- Marcel Proust -
2007-03-30T07:54:45+02:00
Avant de dire du mal de quelqu’un, faites un kilomètre dans ses baskets. Quand vous le critiquerez, vous aurez déjà un kilomètre d’avance et ses baskets en prime.
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Oser dire "non" est aujourd'hui une forme de bravoure.
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Tout accepter, c'est une insatisfaction pour soi et un manque de considération de la part des autres.
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Les records sont faits pour être battus.
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Le problème, ce n’est pas le problème, c’est votre façon de réagir à ce problème.
- Ann Brashares ; Quatre filles et un jean -
2007-03-23T07:12:47+01:00
Depuis avant-hier, notre région (le grand Est de la France) était en alerte-météo, car nous attendions de fortes chutes de neige. Il était conseillé de limiter les déplacements en voiture et les transporteurs routiers devaient appeler le répondeur de la météo pour connaître les conditions météo en temps réel avant de prendre la route.
Dans le Bas-Rhin, le préfet a fait fort hier matin : il a déclenché un plan d'urgence sur la route pour interdire à tout transporteur de rouler. Tôt dans la matinée, les forces de police et de gendarmerie furent donc mobilisées sur l'autoroute à Sélestat pour obliger tous les camions à s'arrêter sur la voie d'urgence !
Du coup, la circulation des véhicules légers fut particulièrement ralentie (un peu comme s'il y avait un accident) : il fallut aux pires moments presque une heure aux usagers pour parcourir les quelques kilomètres entre deux échangeurs d'autoroute).
Les routiers étaient particulièrement en colère, et on les comprend : il n'y avait pas l'ombre d'un flocon de neige à l'horizon, et même à l'heure actuelle (soit 24 h ensuite) il n'a toujours pas neigé (pour ma part, je suis plutôt dans le sud du Haut-Rhin)..
Donc, dans le Bas-Rhin le plan d'urgence fut levé aux alentours de 10 h du matin après avoir provoqué une belle pagaille et la circulation fut rétablie normalement pour tous les routiers qui avaient un moment menacé de bloquer totalement les routes en signe de protestation pour ces mesures exagérées.
Ces prévisions météo tellement alarmistes qui frisent la paranoïa me font penser au conte que je racontais à mes enfants quand ils étaient petits et que je vais vous résumer maintenant :
Il était une fois un petit garçon, un jeune berger qui gardait les moutons. On l'avait bien prévenu qu'il devait faire attention au loup. S'il apercevait le loup, il devait crier bien fort en appelant à l'aide afin que ses collègues les bergers qui gardaient chacun ses moutons un peu plus loin arrivent et chassent le loup.
Or, ce petit garçon s'ennuyait d'être seul avec ses moutons toute la journée sans avoitr personne à figure humaine avec qui parler... Il se dit : si je crie "Au loup ! Au loup !" mes camarades bergers viendront à mon secours et je me sentirai moins seul. C'est donc ce qu'il fit : il cria bien fort "Au loup ! Au loup !" alors qu'il n'y avait pas l'ombre de la queue d'un loup à l'horizon... Tous les bergers accoururent pour chasser le loup. Le petit garçon dut bien leur expliquer qu'ils s'étaient alarmés pour rien : il n'avait pas vu le loup, mais comme il était content de les voir pour papoter un peu ! Ses camarades le grondèrent, car ils étaient fâchés d'avoir couru pour rien en abandonnant leursbêtes pendant qu'ils venaient à son secours... Chacun repartit ensuite garder son troupeau.
Au bout d'un moment, le petit garçon se sentit à nouveau seul. Il cria à nouveau "Au loup ! Au loup !" et ses camarades arrivèrent à nouveau très vite, croyant que cette fois-ci il y avait bien le loup. A nouveau le petit garçon se fit gronder et les autres bergers retournèrent garder leurs bêtes...
Cela se passa ainsi plusieurs fois, jusqu'au moment où les autres bergers, excédés, se mirent d'accord entre eux pour ne plus venir si leur compagnon les appelait en criant "Au loup ! Au loup !"....
Et c'est à ce moment précis de l'histoire que le loup apparaît, le vrai, celui qui dévore les troupeaux !... Dans le soir tomban, le petit garçon voit deux yeux jaunes luire et s'approcher doucement : c'est le loup ! Oh, comme il se met vite à crier " Au loup ! Au loup !" et cette fois dans sa voix il y a des accents de désespoir et de vérité... Mais ses collègues, en entendant ses cris, ricanent en pensant que décidément il est un bon comédien, et ils ne viennent pas à son secours...
Les cris se sont tus. Le petit garçon qui criait au loup a été dévoré par le loup car ses compagnons ne le croyaient plus : il leur avait trop menti en les alarmant si souvent pour rien. Quand enfin il disait la vérité, plus personne n'avait confiance en ce que disait le petit menteur.
2007-03-22T08:22:19+01:00
Serais-tu aussi chaste que la glace, et aussi pur que la neige, tu n'échapperais pas à la calomnie.
- William Shakespeare -
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